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Le modèle social d’Hollywood va s’étendre au reste de la société

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L’encyclique et le philosophe : attention danger, la disruption reste incomprise

Si « Laudato Si’ » du pape François porte sur l’environnement, c’est aussi la première fois qu’une lettre encyclique parle du numérique et d’Internet (47,102). Avec inquiétude. Notamment sur l’impuissance et la soumission actuelles des politiques.

Une inquiétude partagée par le philosophe Bernard Stiegler, membre du Conseil National du Numérique, ardent défenseur des humanités numériques, qui – loin d’être lui-même un enfant de chœur– a lancé, cette semaine au Collège des Bernardins, un cri d’alarme face à une Europe tétanisée, qui, en s’abstenant d’analyser la disruption, « joue en ce moment sa survie ».

En résumé, nos dirigeants ne sont pas à la hauteur des enjeux.

L’homme soumis, inéduqué  

Pope Francis's encyclical on climate change titled "Laudato Sii" during the official presentation of Pope Francis's encyclical on climate change titled "Laudato Sii" (Photo by Massimo Valicchia/NurPhoto)
Pope Francis’s encyclical on climate change titled « Laudato Sii » during the official presentation of Pope Francis’s encyclical on climate change titled « Laudato Sii » (Photo by Massimo Valicchia/NurPhoto)

« L’humanité est entrée dans une ère nouvelle où le pouvoir technologique nous met à la croisée des chemins », écrit François. « … Mais nous ne pouvons pas ignorer que l’énergie nucléaire, la biotechnologie, l’informatique, la connaissance de notre propre ADN et d’autres capacités que nous avons acquises, nous donnent un terrible pouvoir. Mieux, elles donnent à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier ».

Pour Stiegler, qui planchait dans notre séminaire de recherche « Journalisme et bien commun à l’heure des algorithmes », « toute la ressource intellectuelle française et européenne devrait aujourd’hui impérativement se mobiliser (sur cette disruption). Car il y a urgence, extrême urgence, c’est une question de survie de l’Europe ».

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« Nous sommes en train de vivre une phase disruptive de l’humanité. Et un des très gros problèmes de l’Europe et de la France, c’est de ne pas comprendre. C’est ne pas comprendre ce que cela signifie, quels en sont les enjeux, et de ne pas avoir de discours sur la disruption. Parce que la disruption ce n’est pas une fatalité que Dieu nous enverrait par exemple « maintenant c’est comme ça, le numérique est là, vous allez devoir vous aligner… ». Non pas du tout, il n’y a pas de déterminisme technologique. Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais ».

Journalists and guests follow the official presentation of Pope Francis's encyclical, a collection of principles to guide Catholic teaching, entitled "Laudato Si " during its official presentation, on June 18, 2015 at the Sinod hall at the Vatican.  (Photo by Massimo Valicchia/NurPhoto)
Journalists and guests follow the official presentation of Pope Francis’s encyclical, a collection of principles to guide Catholic teaching, entitled « Laudato Si  » during its official presentation, on June 18, 2015 at the Sinod hall at the Vatican.(Photo by Massimo Valicchia/NurPhoto)

Dans une « critique du nouveau paradigme et des formes de pouvoir qui dérivent de la technologie », le pape, plus précis, dénonce «la soumission de la politique à la technologie et aux finances ».

(…) « Le fait est que « l’homme moderne n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour faire un bon usage de son pouvoir »,[84] parce que l’immense progrès technologique n’a pas été accompagné d’un développement de l’être humain en responsabilité, en valeurs, en conscience. Chaque époque tend à développer peu d’auto-conscience de ses propres limites. C’est pourquoi, il est possible qu’aujourd’hui l’humanité ne se rende pas compte de la gravité des défis qui se présentent, et « que la possibilité devienne sans cesse plus grande pour l’homme de mal utiliser sa puissance » quand « existent non pas des normes de liberté, mais de prétendues nécessités : l’utilité et la sécurité ».

Pour le chef de l’Eglise catholique, le danger vient notamment de « l’alliance entre l’économie et la technologie (qui) finit par laisser de côté ce qui ne fait pas partie de leurs intérêts immédiats ». 

L’homme sidéré

A la soumission, Bernard Stiegler, préfère parler pour l’instant d’état de choc, de stupéfaction :

« … La pratique de la disruption est militaire : c’est une pratique de tétanisation, de paralysie de l’adversaire face à une stupéfaction, une création de stupéfaction. Aujourd’hui nous sommes absolument stupéfait, du clodo du coin à François Hollande, jusqu’à Madame Merkel, en passant par le patron d’Axel Springer, Monsieur Döpfner, qui a écrit cette phrase incroyable « nous avons peur de Google ». C’est inconcevable de la part d’un PDG de dire qu’il a peur de quoi que ce soit. Qu’est ce que ça veut dire ? Ca veut dire disruption. (…) C’est une stratégie du choc.»

Les Américains ont, eux, une vision claire de la disruption

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Directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) au Centre Pompidou, prof à Berlin, Zürich et aux USA, Stiegler, qui anime aussi le groupe international de réflexion Ars Industrialis, estime que l’Amérique, les géants du web, aidés du complexe militaro-industriel US ont eux une vraie vision et un discours sur cette disrutpion, appuyés sur des fonds publics.

« Les gens de Facebook, les gens de Google, les gens d’Amazon, surtout Amazon — parce que Amazon c’est quand même une réflexion extrêmement systématique sur cette question– , mais beaucoup d’autres, eux, ont une vision de la disruption, ont un discours sur la disruption. Leur discours n’est pas forcément leur visée, ils savent très bien distinguer ce que l’on doit dire au peuple, au vulgum pecus, et ce que l’on doit garder parce que l’on a une politique de la disruption. L’armée américaine aussi a une politique de la disruption ».

(…)

« Je pense qu’il faut une politique nationale et européenne sur ces sujets. Tant qu’il n’y en aura pas, on passera son temps à courir après la disruption en étant fasciné, fatigué de courir d’ailleurs, épuisé, et on disparaîtra, parce que c’est ce qui est en train de se passer ».

« Je suis stupéfait lorsque je vais aux Etats-Unis où j’enseigne, je peux faire des cours sur le numérique, la théologie etc… mais ici je ne peux pas. En France, il y a un très gros problème de sous-estimation de ce dont il s’agit avec le numérique. Le numérique c’est ce que j’appelais une disruption tout à l’heure, en fait c’est ce que Michel Foucault appelait un changement d’épistème (NDLR : ensemble des connaissances scientifiques, du savoir d’une époque) 

Et je dirais que ce changement d’épistème, c’est un méta-changement d’épistème, parce que ce n’est pas seulement un changement d’épistème comme il s’est produit par exemple à la Renaissance. C’est beaucoup plus que ça encore, c’est beaucoup plus profond que ça. Certains disent que c’est peut-être l’origine même de l’écriture en tant que telle qui est en jeu, je pense que c’est même encore plus profond que ça. C’est de l’ampleur du passage du paléolithique supérieur, du mésolithique au néolithique. Grosso modo, le début de la sédentarisation. C’est de cette ampleur là ce qui est en train de se passer et si nous ne le voyons pas, nous ne verrons rien. Les gens qui réfléchissent à ces questions, aux Etats-Unis notamment, au Canada aussi, eux le voient ».

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La dernière édition du magazine trimestriel de Prospective Usbek & Rica dénonce d’ailleurs, cet été, dans une longue enquête « l’absence de culture numérique de la classe politique française (…) qui est en train de passer dangereusement à côté de la révolution numérique ». 

Enorme menace sur les industries culturelles européennes 

Stiegler y voit d’abord une énorme menace sur les industries culturelles européennes :

« Nous allons vers un effondrement généralisé de toutes les industries éditoriales Françaises et Européennes ».

« J’aurais pu rajouter la disparition des Presses Universitaires de France, l’effondrement programmé de Gallimard avec Flammarion qu’il a racheté et qui s’est endetté qui ne pourra pas payer etc.

En tout cas le tableau est absolument sinistre. C’est une catastrophe. Et ce n’est pas simplement en France, en Allemagne aussi. En Italie aussi. En Allemagne par exemple il y a des grands éditeurs, de très grands éditeurs, formidables, qui se font racheter par des fonds de pension et qui sont en train de complètement détruire leurs lignes éditoriales, totalement, pour se soumettre à la logique Amazon ».

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Et Stiegler, membre de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), accuse les Européens, pourtant inventeurs du web, d’avoir laisser les Américains s’emparer très vite de cette plateforme il y a seulement quelques années :

«Souvenez-vous, cent sites web, cent mille sites web, un million de sites web, dix millions de sites web, cinquante millions de sites web, ça progressait comme ça en l’espace de semaines. Et on a eu de nouveau ce truc là avec Facebook. Et ça n’a pas été analysé du tout ce qui est absolument incroyable. Assister à un phénomène pareil qui est un phénomène stupéfiant, disruptif, sans l’analyser quand on est responsable d’Etat, c’est une grave faute. Ca a été analysé, oui mais sous la pression du storytelling des cabinets de conseil anglo-saxons ».

(…) A Bruxelles, « Les anglo-saxons venaient porter la bonne parole américaine qui vous expliquait comment marchait le web, alors que c’est nous qui l’avions crée quand même. C’est incroyable ça. Stupéfiante démission de la responsabilité publique dans cette affaire. Mais pas simplement publique, aussi privée. Les initiatives privées ont été lamentables dans cette affaire ».

Il stigmatise ensuite l’abandon progressif du caractère d’expression individuelle, contributive et démocratique du web, dans « l’extraordinaire dynamique de ce que l’on appelait le web 2, qui depuis a été tué, massacré, par le social engineering, par les big data, par les mesures de doubles numériques de Amazon, par l’automatisation généralisée qui éliminent les singularités ».

Repenser le web au niveau européen

Stiegler veut donc non seulement « repenser l’architecture du web », mais aussi « relancer une politique européenne du web ». « Parce qu’il n’y a pas de politiques numériques en Europe ».

Sans l’armée américaine pendant des années en Californie sur ces sujets, il n’y aurait jamais eu Google, ajoute-t-il. Par conséquent, on vous dit « aux Etats Unis il n’y a pas d’aides publiques » c’est archi-faux. L’Etat américain avait mis mille milliards de dollars dans le multimédia en vingt ans, par l’intermédiaire de l’armée. C’est beaucoup ».

« Et ça, c’est ce que les Européens n’ont pas compris, parce que les Européens sont toujours dans le modèle de la Royal Academy, Newton ».

« Il faut aussi repenser le web, et ça c’est un élément de discussion qui suppose un investissement à long terme par l’Europe sur une vingtaine d’années et ça veut dire qu’il faut lancer une politique d’investissement public … »

(…) « Il faut bien comprendre que si on veut que la compétence, celle des professionnels, se développe, il faut qu’elle se développe partout. (…) Il faut développer les digital studies. Nous pensons qu’il faut bien comprendre que la disruption telle qu’elle se produit avec le digital, elle commence par transformer radicalement ce que c’est que l’enseignement et la pratique de l’histoire par exemple, ce que c’est que l’astrophysique ou la nano-physique, ce que c’est que la biologie, les mathématiques… bref c’est une révolution épistémique et épistémologique ».

La menace encore plus vaste de l’automatisation sur l’emploi

Cette ignorance des politiques est encore plus dangereuse face au nouveau changement en cours : la nouvelle automatisation logicielle qui va se substituer à des millions d’emplois.

« Ce que nous soutenons, c’est que nous entrons dans une période très intéressante, extrêmement importante et extraordinairement dangereuse de disruption massive et généralisée qui est en train de faire exploser le modèle de redistribution et donc toute la solvabilité des Etats, des entreprises, des banques etc… parce que si on croit en tout cas Oxford, le MIT, Bill Gates et un certain nombre d’autres, et bien la voie de la redistribution par le salaire est finie, elle va régresser donc la macroéconomie devient insolvable ».

« Elle est déjà depuis déjà un certains temps mais on la dissimule avec du spéculatif, du capital spéculatif qui a une fonction de dissimulation de l’insolvabilité, ça a jusqu’à maintenant plus au moins bien ou mal marché … et maintenant ça ne peux plus marcher car l’insolvabilité à absorber va être absolument colossale ». 

Détérioration de la vie, dégradation sociale

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Dans le partie « Détérioration de la qualité de la vie humaine et dégradation sociale », le pape François, craint lui que « les dynamiques des moyens de communication sociale et du monde digital, qui, en devenant omniprésentes, ne favorisent pas le développement d’une capacité de vivre avec sagesse, de penser en profondeur, d’aimer avec générosité. Les grands sages du passé, dans ce contexte, auraient couru le risque de voir s’éteindre leur sagesse au milieu du bruit de l’information qui devient divertissement. Cela exige de nous un effort pour que ces moyens de communication se traduisent par un nouveau développement culturel de l’humanité, et non par une détérioration de sa richesse la plus profonde ».

« La vraie sagesse, fruit de la réflexion, du dialogue et de la rencontre généreuse entre les personnes, ne s’obtient pas par une pure accumulation de données qui finissent par saturer et obnubiler, comme une espèce de pollution mentale ». 

Le système va partir en vrille

Avec Ars Industrialis, Stiegler entend lui « réfléchir à de nouveaux critères de redistribution ».

Se basant sur une étude de 2012 de 22 universitaires américains surtout de Berkeley : écologistes, climatologues qui disent : « Attention nous sommes arrivés à une période de shift, c’est à dire au moment où le système va partir en vrille et on ne saura pas le contrôler. Ce n’est pas pour vous tenir un discours apocalyptique, mais d’un point de vue macro-économique le problème est que nous produisons beaucoup d’entropie et pas assez de néguentropie. Il faut passer de la politique de l’emploi à une politique du travail ». « Une politique de l’emploi qui rémunère des employés entropiques qui exécutent des tâches, à des gens qui travaillent et  qui sont capable de dire « non ca va pas je modifie la tache ».

« Demain il faut rémunérer les gens qui désautomatisent, mais pour les rémunérer, il faut les former. Qu’est ce que c’est qu’un journaliste demain ? C’est quelqu’un qui est capable d’utiliser des automates pour produire la désautomatisation. »

9782213685656-X « Le problème c’est de repenser fondamentalement la fonction éditoriale : pour la repenser, .. et c’est tout à fait possible, parce que c’est une politique d’investissement dans la nouvelle formation, dans la nouvelle recherche,  si nous voulons créer une économie fondée sur la valorisation de la néguentropie, et ça suppose une extension progressive du régime des intermittents du spectacle qui consiste à dire :vous produisez vos capacités hors emploi ». 

« Pour que ce soit possible, il faut réinventer totalement la fonction éditoriale, il faut modifier le fonctionnement des universités, des écoles ect….  il faut donc que les éditeurs, la presse, les éditeurs de logiciels, les acteurs télcos modifient très profondément leur business modèles, qu’il soient financés par une puissance public, parce que à court terme ceci n’est pas solvable.

C’est ce que l’US Army a fait entre 1950 et 1999, moment où Google a lancé son activité. C’est parce que l’armé américaine quasi pendant 50 ans a permis ce genre de chose, que Google est né ….  Google n’est pas né comme ça, et je pense que l’Europe doit prendre la mesure de ces questions…. ». 

Mélancolique insatisfaction

Le pape, enfin, a des doutes sur les vertus des écrans et des communications par Internet.

« Cela permet de sélectionner ou d’éliminer les relations selon notre libre arbitre, et il naît ainsi un nouveau type d’émotions artificielles, qui ont plus à voir avec des dispositifs et des écrans qu’avec les personnes et la nature. Les moyens actuels nous permettent de communiquer et de partager des connaissances et des sentiments.

Cependant, ils nous empêchent aussi parfois d’entrer en contact direct avec la détresse, l’inquiétude, la joie de l’autre et avec la complexité de son expérience personnelle. C’est pourquoi nous ne devrions pas nous étonner qu’avec l’offre écrasante de ces produits se développe une profonde et mélancolique insatisfaction dans les relations interpersonnelles, ou un isolement dommageable. »

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Disclosure :

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Cahier de Tendances Printemps–Eté : 10 enjeux pour la TV, 10 fiches

A la télévision, le changement, c’est maintenant. Toujours dominant, ce média vit aujourd’hui le « moment Ketchup » de sa transformation numérique : côté production, diffusion et surtout consommation d’infos et de divertissements, tout déboule brusquement, en même temps. Les coutures ont lâché. Tout change avec rapidité, avec ampleur.

Confrontée à la plus grande transformation de son histoire, la TV bascule –-et pourrait bien se dissoudre– dans l’Internet vidéo mondial qui explose et est en train de l’absorber.

Des plaques tectoniques bouleversent le paysage et modifient les frontières de ce qu’on appelait jusqu’ici la télévision, redéfinie désormais par la manière dont on la regarde.

Nous avons relevé 10 enjeux de transformation majeurs à relever. Pour les expliciter, vous trouverez 10 fiches détaillées et chiffrées en début de cette édition Printemps-Eté de notre cahier de Tendances sur la révolution numérique des médias et du journalisme. La traque des nouveaux usages est comme toujours assurée, de même que l’apparition de modèles et médias nouveaux, comme la réalité virtuelle, synonyme d’immersion et de téléportation en d’autres lieux.

——

Bruno Patino, Directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, présente cette 9ème édition :

« La télévision bouge !

Si Apple abandonne son projet de téléviseur, si la BBC pense que les jeunes ne reviendront pas devant le poste, si CNN se met à diffuser sur Snapchat, c’est sans doute qu’il se passe quelque chose de majeur dans la bonne vieille télévision.

Tout simplement le basculement rapide, décisif, vers une diffusion en ligne qui privilégie – et c’est la bonne nouvelle– la vidéo (80 à 90% du trafic Internet d’ici trois ans selon Cisco), des usages mobiles massifs et une consommation à la demande.

Donc de nouvelles expériences télévisuelles de plus en plus personnalisées et immersives, pour des contenus et des œuvres qui s’écrivent de manière différente.    

Contenus renouvelés, contextes modernes, audiences mondiales avides d’images de qualité et de sens sont autant de défis et d’opportunités pour nous.  

Et alors qu’arrivent encore de nouvelles technologies, voire des médias nouveaux, liés à la réalité augmentée et la réalité virtuelle, le service public — France Télévisions en tout premier lieu — doit continuer d’être à la pointe de l’innovation pour servir et accompagner ses concitoyens dans leur nouvelle vie connectée. »

Bonne lecture !

Les précédentes éditions semestrielles sont toutes disponibles gratuitement en pdf. dans la colonne de droite de ce blog. 

 

 

Liens vagabonds (Apple change de musique, Twitter sans boss…)

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The Fallen of World War II from Neil Halloran on Vimeo.

 

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Réalité virtuelle et nouvelles interfaces homme-machine: le futur de l’informatique, selon Google

Par Jérome Derozard, consultant pour France TV Editions Numériques, et Mickaël Morier, architecte (numérique) chez FTVEN 

Pour Google, le futur de l’informatique passe par la réalité virtuelle et les nouvelles interfaces homme-machine qui réduiront la barrière entre l’utilisateur et le monde virtuel, en s’intégrant au plus près du corps de l’utilisateur.

C’est cette vision qui a été martelée cette semaine à San Francisco par le géant américain lors de sa conférence Google I/O pour des milliers de développeurs venus du monde entier.

La nouvelle version de Cardboard, le casque de réalité virtuelle « en carton »  de Google, fut donc l’un des « one more things » présentés dès la keynote d’ouverture.

Rappelez-vous : la version originale du casque a été annoncée il y a juste un an, lors de la précédente édition. Un de ses créateurs, l’ingénieur français David Coz, nous en avait expliqué la genèse à l’automne à Paris : il s’agissait à l’origine d’un projet personnel, développé durant les fameux 20% de temps de travail que chaque ingénieur peut consacrer aux projets de son choix. Présenté au printemps 2014 à Mountain View, il a séduit un « grand ponte », conduisant à sa présentation officielle quelques semaines plus tard. Depuis Cardboard et les produits compatibles fabriqués par d’autres constructeurs ont été vendus à plus d’un million d’exemplaires. France Télévisions a d’ailleurs lancé cette semaine l’appli RG 360° sur iOS pour suivre le tournoi en immersion et en direct depuis chez soi.

David Coz
David Coz, créateur de Cardboard

Le nouveau Cardboard «2015 »

Il nécessite, comme son prédécesseur, un smartphone pour fonctionner, est désormais compatible avec les grands écrans jusqu’à 6 pouces. Le bouton de commande a été revu pour utiliser simplement la pression sur l’écran tactile du smartphone pour transmettre des commandes, ce qui le rend compatible avec tous les modèles du marché. Enfin l’application Cardboard, qui sert d’interface de navigation et permet de télécharger des contenus compatibles, est officiellement disponible sur iOS en plus d’Android, tout comme le SDK associé permettant de développer des applications de réalité virtuelle.

Capture d’écran 2015-05-31 à 00.07.54(le nouveau cardboard)

Même si ce produit est encore à l’état de « hobby » plus que de réel produit, il permet à Google de ne pas laisser le champ de la VR libre à Facebook et son Oculus Rift en encourageant les développeurs à intégrer la compatibilité « Cardboard » à leurs applications mobiles.

Une session complète était d’ailleurs consacrée au design des interfaces de réalité virtuelle, expliquant le B.A. BA de la réalité virtuelle aux développeurs d’applications mobiles.

 Réalité virtuelle à plusieurs

Une application destinée au monde de l’éducation a été présentée lors de la keynote pour démontrer l’intérêt de l’appareil pour le grand public : Expéditions. Elle permet à une classe entière de partir en « voyage scolaire virtuel » dans des lieux remarquables comme la grande barrière de corail. Chaque élève, équipé d’un Cardboard et d’un smartphone, peut naviguer dans une vidéo à 360° tandis que le professeur contrôle le « voyage virtuel » de la classe à l’aide d’une tablette et d’un microphone, pouvant ainsi commenter et guider les élèves dans leur découverte…

Ce service qui sera lancé à l’automne démontre les possibilités offertes par la réalité virtuelle « sociale » où plusieurs utilisateurs partagent la même expérience en simultané. 

 

 (une « classe » en voyage virtuel)

 

Jump, pour les vidéos à 360°

Pour filmer et produire les vidéos à 360° Google a aussi présenté Jump rassemblant une architecture matérielle composée de plusieurs caméras permettant de filmer à 360° et en un logiciel servant à combiner les différents flux en une seule vidéo. Cette architecture est destinée à être adoptée par les fabricants d’équipements, le premier partenaire annoncé étant GoPro. Les vidéos crées par des caméras compatibles Jump pourront ensuite distribuées via l’application Cardboard, via Youtube ou dans Expéditions.

Capture d’écran 2015-05-31 à 00.13.41(cameras GoPro 360°)

Tango, proche de HoloLens (réalité augmentée)

En parallèle l’équipe du Project Tango démontrait sa propre technologie de capteur 3D permettant de numériser un espace intérieur et le reproduire dans un casque de réalité virtuelle, ou d’y ajouter des éléments virtuels dans un casque de réalité augmentée. Ce projet se rapproche sur certains aspects du projet HoloLens de Microsoft.

Capture d’écran 2015-05-31 à 00.15.14(le casque du projet tango)

Google ATAP (« Advanced technologies and projects »), une équipe dédiée aux projets d’innovation disruptifs destinés à être lancés à court terme, présentait différents concepts dans le domaine de la réalité virtuelle et des « wearables ». L’équipe est à l’origine des Google Spotlight Stories, des applications permettant de visionner des animations et vidéos en 360° sur un simple smartphone Android. Ces applications sont le fruit d’une collaboration multi-disciplinaire entre développeurs, animateurs et scénaristes ; outre les apps elle-même l’équipe a développé un SDK complet pour simplifier la création de mini films d’animations à 360°.

L’équipe a récemment collaboré avec Justin Lin pour réaliser un film d’action immersif : Help. A cette fin, de nouvelles techniques d’encodage et de rendu graphique ont dû être inventées afin de pouvoir restituer ces vidéos sur un smartphone.

 (aperçu de Help)

Capture d’écran 2015-05-31 à 00.17.06(camera utilisée pour filmer Help)

Détecter les mouvements à la Leap Motion

Du côté des wearables l’équipe du projet Soli a mis au point un radar miniature permettant de détecter les mouvements d’une main de façon très précise. Il est alors possible de détecter de micro changements des doigts pour en extrapoler des gestes servant à contrôler un périphérique tel qu’un smartphone. Ce concept se rapproche du projet Leap Motion dans les interactions qu’il permet, mais avec une plus grande précision grâce à l’utilisation du radar en lieu et place d’une caméra.

 (Projet Soli)

Jacquard, tissu tactile pour manipuler son smartphone en effleurant son vêtement

Toujours dans le domaine les wearables, le projet Jacquard est un nouveau système technologique permettant de rendre n’importe quel tissu tactile. Reliée à une grille de fils métalliques, une mini puce permet de déterminer les gestes en fonction de la pression des doigts sur la surface textile. On peut ainsi manipuler son smartphone en touchant un vêtement par exemple pour contrôler une application de Musique : un tap pour lire ou mettre en pause, swipe horizontal pour naviguer entre les chansons, swipe vertical pour régler le volume…

Bien que ces différents projets – Cardboard, Jump, Tango, Soli, Jacquard – en soient encore au stade de prototypes ou de hobbies, ils représentent une vision cohérente de l’avenir de l’informatique et des interfaces homme-machine.

Tous visent à réduire la barrière entre l’utilisateur et le monde virtuel, en s’intégrant au plus près du corps de l’utilisateur. Ces innovations, la plupart encore loin de pouvoir être commercialisées, ont bien sûr été développées grâce aux milliards générés par des technologies plus « triviales » comme les liens sponsorisés. Elles montrent, néanmoins, une fois de plus, la capacité de Google à investir pour se projeter dans le futur et assurer son leadership à long terme, au risque parfois d’effrayer même certains amateurs de science-fiction !

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JOURNALISME 2.0

 


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Google fait son show à I/O et rafraîchit ses logiciels

Par Jérôme Derozard, consultant pour France TV Editions Numériques, et entrepreneur

Devant quelques milliers de développeurs venus du monde entier Sundar Pichai, vice-Président en charge de l’ensemble des produits chez Google, a ouvert la conférence annuelle “I/O” à San Francisco en présentant les grandes nouveautés, essentiellement des améliorations des logiciels du géant de Moutain View, mais peu d’annonces matérielles. 

A noter la grande diversité des speakers, hommes et femmes, d’origines ethniques et culturelles multiples. 

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Android :  « M » arrive en fin d’année, peu de grandes nouveautés 

Comme l’an dernier une nouvelle version d’Android a été annoncée, pour l’instant une simple lettre « M ». Pas encore de numéro (sans doute plutôt 5.2 que 6.0 au vu des améliorations limitées), ni de nom (après Lollipop pourquoi pas Macaron ? Après tout beaucoup de français travaillent chez Google). A ce stade il s’agit d’une version pour développeurs et non pour le grand public qui pourra l’utiliser au 4ème trimestre. 

Outre des améliorations de stabilité et de performances, Android « M » propose plusieurs grandes améliorations. Tout d’abord un système de permissions revu; comme sur iOS, les applications devront demander l’accès aux fonctionnalités de l’appareil ou aux données de l’utilisateur uniquement quand elles ont besoin, et non à l’installation.

En outre l’utilisateur pourra révoquer certaines permissions dans un menu dédié d’Android. Fini le temps où l’utilisateur était obligé d’accepter toutes les demandes, parfois intrusives, d’une application pour pouvoir l’installer. Cela s’inscrit dans la tendance actuelle de renforcement de la protection des données personnelles par toutes les plateformes du mobile et du web. 

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Moins de séparation entre web et applis

Deuxième grande nouveauté pour les développeurs particulièrement : la frontière entre le monde du web et des applications natives Android se réduit encore grâce à 2 évolutions. Tout d’abord la possibilité d’ouvrir des pages web depuis une application dans un navigateur chrome modifié par l’application (couleurs, ajout de boutons spécifiques…), puis une meilleure gestion des liens profonds permettant d’accéder directement à un contenu depuis une adresse web. Avec ses évolutions les éditeurs d’applications vont pouvoir mieux lier les relations entre leurs sites web et leurs applications natives. 

Dans le domaine du paiement et de la sécurité Android adopte deux fonctionnalités (déjà implémentées sur iOS et l’iPhone): Android Pay pour simplifier le paiement via son mobile en utilisant le sans contact, et la lecture d’empreintes qui peut être utilisée pour sécuriser le paiement mais aussi pour l’authentification dans les applications. 

Du côté d’Android wear, la déclinaison de l’OS pour montres connectées, on notera la possibilité de de contrôler les applications par les gestes du poignet sans toucher l’écran, et d’afficher des informations en permanence à l’écran – l’heure bien sûr mais aussi une liste de course, un itinéraire… Une fonctionnalité qui permet de se différentier d’Apple Watch, qui ne permet pas d’afficher l’heure en permanence.  

On notera que par-delà de la concurrence entre Android et iPhone, Google propose aussi de nombreux outils aux développeurs iOS pour simplifier le développement et l’opération de leurs applications. 

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Google Now, toujours plus smart

Du côté des applications, Google Now, l’assistant personnel qui propose de façon proactive des informations, des recommandations de contenu ou des suggestions d’action en fonction du contexte de l’utilisateur, évolue pour rendre les applications plus intelligentes. Grâce à « Google Now on Tap» les utilisateurs peuvent très facilement obtenir une réponse ou une information en fonction de l’application qu’ils utilisent en ce moment. Ainsi s’ils visionnent un article sur un acteur, d’un clic sur le bouton « home » ils auront accès à sa biographie; lors de l’écoute d’une chanson ils pourront demander simplement « quel est le vrai nom de ce chanteur ?» et auront la réponse sans fournir d’autres informations

A terme Google Now pourrait devenir l’interface unique vers les contenus et fonctionnalités offertes par les applications : plus besoin d’interface graphique, il suffira à l’utilisateur de dire à Google Now ce qu’il veut (ou d’attendre que celui-ci  le lui suggère) pour accéder directement au contenu ou service demandé 

Google n’oublie pas que la majorité des utilisateurs mobiles habitent dans les pays émergents, où la connectivité n’est pas toujours parfaite. Les applications Youtube (dans certains pays) et Maps offrent à présent un mode hors ligne complet, qui permet de visionner des films ou des instructions pour se déplacer dans une ville sans avoir besoin d’être connecté au réseau 

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Nouvel OS pour objets connectés et toujours Chromecast et Android TV

Enfin, en dehors du mobile Google a annoncé comme prévu son nouvel OS pour les objets connectés: Brillo. Peu d’informations ont été fournies pour l’instant, si ce n’est qu’il sera basé sur Android, et qu’il sera associé à Weave un protocole (ou plutôt langage) permettant aux différents objets de communiquer entre eux. Ces initiatives dans la maison connectée permettent de répondre au lancement de « HomeKit » par Apple dans quelques semaines à la WWDC. 

Autre champ d’exploration pour Google, la télévision, avec ses 2 initiatives concurrentes : Chromecast, qui a dépassé les 18 millions d’unités vendues dans le mode et les 1,5 milliards de sessions de visionnage, et Android TV, qui a connu un doublement de la base d’utilisateurs ces derniers mois (notamment grâce au lancement de la freebox mini 4K). A noter l’annonce de nouveaux partenariats autour des « TV Input Service» permettant aux apps de recréer une expérience de TV linéaire et de l’enregistrer au même niveau que les autres chaînes reçues par des moyens traditionnels. 

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Nous reviendrons dans un autre article sur les initiatives de Google autour de la réalité virtuelle depuis le nouveau Cardboard jusqu’à la caméra multi-vues Jump et le service Expériences. 

Liens vagabonds (Apple renonce au téléviseur, Spotify dans la vidéo…)

A RETENIR CETTE SEMAINE :

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“MUST READ”

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A VOIR

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SURVEILLANCE vs. CONFIANCE

NOUVEAUX USAGES, COMPORTEMENTS

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DISRUPTION, REVOLUTION, DISLOCATION

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MONDIALISATION

MOBILITES / WEARABLES :

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ROBOTS, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, AUTOMATISATION, BIG DATA, MACHINE LEARNING :

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SMART TV / STREAMERS / VIDEO / MULTI-ECRANS :

NETFLIX

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