Courez-voir l'exposition "Flamme Eternelle" du plasticien suisse Thomas Hirschhorn au Palais de Tokyo à Paris !
Cette vaste exposition immersive est guidée par quatre principes, qui pourraient caractériser l'Internet ouvert rêvé où l'on flâne, comme ici, intrigué :
- présence (de l'artiste sur place de midi à minuit)
- gratuité
- production (le public participe, produit et ne s'en prive pas)
- non programmation (les lectures, tables rondes sont improvisées)
"C'est en fait a-Internet (...) Au delà d'Internet (...) Oui, méta-Internet, méta-Twitter, méta-Instagram...Internet c'est la satisfaction immédiate, ici la non-satisfaction n'est pas grave (...) C'est le monde d'aujourd'hui qui va se prolonger", nous dit ce dimanche Hirschhorn, accoudé au bar au sein même du monument.
![Thomas Hirschhorn (à gauche). Dimanche 25 mai 2014](https://www.meta-media.fr/wp-content/plugins/ftvi-lazy-load/img/grey.gif)
Thomas Hirschhorn (à gauche). Dimanche 25 mai 2014
Dans un labyrinthe de milliers de pneus, de structures en polystyrène, d'écrans d'ordinateurs, de téléviseurs, de bibliothèques garnis, des lecteurs lisent à haute voix des textes (aujourd'hui Foucault bien sûr), des débats animés autour de braseros, des DVD sont regardés, des pages imprimées, des slogans de banderoles complétés. Le monument, post-industriel, fait penser à un énorme collage 3D réalisé avec des matières de tous les jours.
A suivre aussi chaque jour sur le site de Flamme Eternelle et sur place jusqu'au 23 juin.