Comment raconter des histoires avec des robots conversationnels ?

Par Benjamin Hoguet, auteur et concepteur d’oeuvres interactives et transmedia. Billet invité

Cet article, publié sur FMC Veille, est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media.
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En 2016, la révolution attendue était celle de la réalité virtuelle. Mais cette année aura aussi été celle des robots conversationnels (ou chatbots en anglais) qui permettent de simuler une conversation.

Un de ses déclencheurs aura été notamment l’annonce par Facebook de l’ouverture de son service Messenger aux développeurs de ces fameux chatbots. C’était en avril dernier et, six mois plus tard, plus de 30 000 robots avaient été développés pour ce seul service. Tous les principaux services de messagerie (Skype, WhatsApp, Kik, Slack, Telegram, WeChat, etc.) sont désormais ouverts à ces robots proposant à tout utilisateur d’interagir avec un programme via une simple conversation, comme il le ferait avec un ami.

Par exemple, si vous écrivez à CNN sur Facebook, vous n’attendrez plus la réponse éventuelle d’un gestionnaire de communauté, mais recevrez immédiatement celle d’un robot conversationnel vous proposant les dernières actualités.

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Ici Messenger est utilisé comme un potentiel carrefour d’audience qui redirige les utilisateurs vers le site officiel du géant de l’information en continu. D’autres services sont quant à eux totalement intégrés dans l’application de messagerie et ne vous redirigent pas ailleurs pour accomplir leur mission. Par exemple, Poncho peut vous livrer la météo n’importe où dans le monde et vous informer chaque matin via Facebook du temps qu’il fera là où vous êtes.

Un peu comme avec les applications, il commence à y avoir un robot pour à peu près tout. Depuis votre messagerie, vous pouvez désormais réserver et payer votre course Uber, découvrir chaque jour une sélection de livres selon vos goûts ou recevoir les pires citations du prochain président des États-Unis.

Et, comme toujours, dès qu’une nouvelle plateforme émerge, les conteurs d’histoires ne sont jamais bien loin et les premiers « robots conversationnels narratifs » commencent à apparaître.

Dans leur diversité, ces projets portent une promesse commune : créer des expériences hautement personnalisées à vivre à travers l’interface que vous utilisez probablement le plus au cours d’une journée donnée.

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