Liens vagabonds : le sport arrive sur les plateformes et à la carte, lui aussi !

A RETENIR CETTE SEMAINE  :

Sport : Voir des matchs à la carte devient de plus en plus facile : avec « Bleacher Report Live » (B/R Live), Turner annonce cette semaine sa nouvelle plateforme de streaming dédiée au sport qui propose des lives et une expérience personnalisée. La NBA teste des micro-paiements (« money time ») d’un match pour moins d’un dollar. Les plateformes s’intéressent de plus en plus à la diffusion d’événements sportifs, le PDG d’Eurosport rejoint d’ailleurs Facebook. Le baseball sur Facebook, le football américain sur Amazon ou encore le foot sur YouTube, les géants de la tech sont à l’assaut des droits sportifs. Pour l’instant, Amazon et Facebook sont les leaders de la disruption dans le domaine du sport. Et comme tous les secteurs aux enjeux importants, le sport aussi est envahi par des trolls. Des experts racontent le sport sur l’OTT.

Facebook : En pleine crise, Facebook retarde le lancement de ses speakers assistants. En conséquence au scandale Cambridge Analytica, la firme de Mark Zuckerberg rend plus claires ses conditions de protection de la vie privée ; notamment pour répondre aux nouvelles directives européennes. Facebook stoppe l’afflux de données de fournisseurs tiers pour le ciblage pub et a gelé toute soumission de nouvelles applis et chatbots. En plus de cela, son directeur est dans la tourmente suite à la fuite d’un mémo interne qui confirme une baisse de morale au sein de la firme. De nombreuses entreprises ont déjà coupé les ponts avec Facebook.

Intelligence Artificielle : « Donner un sens à l’Intelligence Artificielle » – le rapport Villani sur l’IA est sorti : voici un résumé des grands enjeux ; une synthèse pour tout comprendre ; et une critique. « A horizon de trois ans, il faut multiplier par trois le nombre de personnes formées à l’intelligence artificielle« , en formant non seulement des ingénieurs et des chercheurs mais aussi des bac + 2 et bac + 3. The Verge trace le portrait du « Lady Gaga » des mathématiques. Pendant ce temps, Google ouvre un centre de R&D dans l’IA en FranceL’intelligence artificielle s’étend déjà bien au-delà des entreprises technologiques

Et aussi cette semaine : Amazon veut lancer un bouquet de chaînes en France, pendant que Donald Trump a fait perdre plusieurs dizaines de milliards à la firme de Jeff Bezos, en quelques phrases.

3 CHIFFRES

11 millions de dollars – c’est la somme qu’à dépensé Facebook en  2017 en lobbying rien qu’à Washington (un chiffre en hausse de 3 millions de dollars par rapport à l’année précédente.)

1.5 milliard d’euro – c’est le montant d’investissement que le gouvernement entend consacrer au développement du secteur de l’IA en France d’ici la fin du quinquennat.

50 milliards – c’est la somme que Donald Trump a fait perdre à Amazon après un simple tweet qui a fait chuter le cours de l’action de la firme

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Liens vagabonds : comment faire confiance à Facebook ?

A RETENIR CETTE SEMAINE 

Facebook se retrouve (encore) sous le feu des critiques cette semaine avec l’affaire Cambridge Analytica, une société d’influence en ligne qui a recueilli les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs pour la campagne de Donald Trump en 2016, sans leur consentement… et avec Steve Bannon à la manoeuvre. Plus grave encore : il semblerait que les dégâts soient bien plus étendus que la seule élection US, et que Cambridge Analytica n’ait pas été la seule firme à siphonner les données de Facebook. Pire : Facebook n’est pas non plus seul à partager vos données. Quasiment tous les éditeurs en ligne le font ! 

La FTC a donc ouvert une enquête, mais le mal est fait : cette affaire est une conséquence directe du business model de Facebook, basé sur une gigantesque machine de surveillance, et cela fait bien longtemps que nos données personnelles sont utilisées sans que nous le sachions. Cambridge Analytica a été perquisitionnée, e après quelques jours de silence, et après avoir suspendu le compte du lanceur d’alerte, Zuckerberg s’est expliqué sur CNN, au NY Times et à Wired – il parle, mais est-ce qu’il écoute ? Quoiqu’il en soit, il est temps pour lui de montrer qu’il maîtrise la situation. Mais il est vraisemblable qu’il ne va rien se passer après cette crise

Pas grand-chose à faire non plus quand on est utilisateur, hélas, car le vrai problème est que les réseaux sociaux nous ont rendus « hackables ». Quelques conseils pour mieux se protéger tout de même, et surtout vérifier les autorisations que vous avez données. Vous pouvez vous couper de Facebook mais ce n’est pas si facile. Et pour mieux comprendre le business de ces « outils d’influence », on vous conseille ce papier qui explique comment les chercheurs utilisent les likes pour influencer.

Cet énième scandale met à nouveau en lumière le problème d’opacité de Facebook et sa politique pour le moins discutable en matière de données personnelles. Alors que l’affaire révèle le « paradoxe de la transparence » de Facebook, des voix s’élèvent pour demander aux réseaux sociaux de s’ouvrir davantage aux recherches extérieures sur l’éthique. La plateforme fait face à une nouvelle perte de confiance : l’opinion publique se dresse contre elle, les autres firmes (dont Google) se désolidarisent des réseaux sociaux, Mozilla arrête la pub sur Facebook et la plateforme est même la cible d’une class action.

La solution est-elle de quitter ou de fermer Facebook ? En tous cas, les retraits se multiplient. En attendant, manipulez Facebook et Twitter, au lieu d’être manipulés !

Pendant ce temps, l’essor des fake news fait bondir les inscriptions en école de journalisme, et une question émerge parmi les journalistes : et si les éditeurs se mettaient à avoir de vraies relations avec leurs lecteurs ? L’autre info de la semaine pour les médias, c’est l’annonce par Google d’une subvention de 300M$ au journalisme dans les trois prochaines années, dont 3M au Poynter Institute pour l’éducation aux médias… mais cela risque de ne pas servir à grand chose car il sont bâtis pour détruire les éditeurs. Pour finir, une nouvelle peu réjouissante pour la presse française : le clap de fin pour Ebdo trois mois seulement après son lancement. 

3 CHIFFRES

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Fake news : et si la solution passait par un vaccin ?

Oui, et si la solution à la désinformation passait par un vaccin provoquant des anticorps dans l’esprit des gens, comme un déclencheur qui leur dirait : « Attention, vous avez déjà vu ce type de mécanisme à l’œuvre, méfiez-vous ! »

Comment ?

En les incitant à créer eux-mêmes des fake news afin qu’ils soient immunisés.

Pour créer ces anticorps, il faudra donc s’inoculer une petite dose du virus, a expliqué vendredi à Lille le Néerlandais Ruurd Oosterwoud, fondateur de DROG, qui produit des fake news à la pelle, ou plutôt apprend aux autres comment en fabriquer, à comprendre les techniques de viralité et leur impact.

« La plupart du temps, les initiatives contre la désinformation ne marchent pas. Le bon journalisme ne suffit pas, le blocage équivaut à de la censure, et la démystification demande beaucoup de travail. Or je peux créer des fake news beaucoup plus vite qu’on ne les élimine », a-t-il expliqué lors du Grand Barouf numérique. « Il faut donc que les gens apprennent à vivre avec ! »

Pour cela, DROG leur apprend successivement des techniques bien précises. Et Oosterwoud a été à bonne école : il a fait sa thèse de doctorat sur la désinformation russe !

« Après ça, les gens comprennent bien mieux ! « 

Il travaille avec l’université de Cambridge sur ce modèle, mais aussi le parlement britannique et l’armée néerlandaise.

Mais surtout, il forme de nombreux jeunes dans les classes en leur apprenant à fabriquer ces infos bidons le plus simplement possible : « On leur donne un site web, puis on leur demande un titre, de trouver une photo un peu sensationnelle et trois phrases. Nous les aidons à rendre l’article crédible, à poster quelques commentaires plausibles anonymes au-dessous, à truquer les chiffres des partages sur les réseaux sociaux. Reste pour eux à partager l’info dans leurs cercles d’amis, à attendre, puis à entamer des discussions. Peu après un pop-up s’installe automatiquement pour signaler qu’il s’agit d’une fake news. Et elle disparaît automatiquement sous 24 heures. »  

Assez convaincant, non ?

 

Liens vagabonds : face à la désinformation en ligne, pouvoirs publics et plateformes en ordre de marche

A RETENIR CETTE SEMAINE

Après la sidération, place à l’action contre la désinformation en ligne. Pendant que la France prépare un projet de loi sur les fake news, l’Union européenne publie cette semaine les recommandations d’un groupe d’experts réuni par la Commission pour endiguer le phénomène.

Côté plateformes, c’est YouTube qui se met en ordre de marche en faisant appel à Wikipédia pour combattre les vidéos complotistes en les recontextualisant. Mais certaines voix s’élèvent déjà pour douter de l’efficacité d’une telle initiative.

D’autres nouvelles de la Silicon Valley : Amazon publie les premiers chiffres de son offre Prime Video et Apple rachète Texture, le Netflix des magazines. De son côté, Facebook annonce le lancement d’une chaîne info sur sa plateforme Watch (tout en continuant à revendiquer ne pas être un média).

A retenir enfin cette semaine : la démission du Premier ministre slovaque après l’assassinat d’un journaliste.

3 CHIFFRES

128% – c’est le taux de croissance annuel moyen des recettes générées par la SVOD dans l’UE entre 2011 et 2016.

1,2% – c’est la hausse des recettes publicitaires des médias français, mais cette croissance n’est portée que par le web et la TV, tous les autres supports étant en baisse.

80% – c’est la part du temps passé sur mobile consacré aux applications.

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Des robots-journalistes déjà bien meilleurs que les vrais !

Et en plus, des journalistes aiment travailler avec eux ! C’est ce qu’ont affirmé des professionnels de médias scandinaves qui publient des articles produits automatiquement par des machines.

« Ce sont même nos employés les plus efficaces ! », a assuré Robin Govik, directeur du numérique de MittMedia devant une salle comble et médusée lors du festival South by SouthWest au Texas. Car, en gros, ils sont plus productifs, plus fiables et plus lus.

Défendant l’automatisation de la rédaction pour la libérer des tâches ingrates et mieux servir son audience, ce groupe de presse suédois (30 journaux) assure qu’après les avoir testés, les journalistes sont désormais ravis de travailler avec des robots. « Car avant, c’étaient eux les robots ! »

« Avec la chute de 25% des effectifs dans les rédactions suédoises ces dernières années, les machines produisent les contenus que les journalistes ont arrêté de fournir mais que les gens réclament. »

Les robots-journalistes de MittMedia donnent la météo, rendent compte de centaines de rencontres sportives le week-end, affichent les résultats boursiers, des descriptions de produits et surtout fournissent les dernières informations des marchés immobiliers locaux (localisations, acheteurs, vendeurs, prix).

La rédaction s’appuie aussi de plus en plus sur des données pour ses choix et sur des logiciels pour renforcer le contenu des articles.

Cette automatisation éditoriale a donc déjà deux composantes:

1/ La publication automatique par les machines, directement sur les sites web et les applis, de certaines infos (autour de 3 000 par mois) sans intervention humaine. Cela concerne notamment jusqu’à 500 comptes rendus de matchs de foot locaux chaque fin de semaine, mais aussi de hockey sur glace, de handball et d’autres sports nordiques. Et bientôt de sports plus confidentiels comme le badminton, le tennis de table, le volleyball, les courses de motos.

2/ L’envoi de messages courts à la rédaction qui choisit, ou pas, de les intégrer dans sa production. Exemples : infos du trafic routier, des transports publics, alertes météo… via des API venant de services officiels et de confiance. « Elles sont plus fiables que celles des journalistes ! »

Les infos du bot immobilier (plus de 10 000 articles), qui s’appuie sur Google Street View pour les photos des logements, sont même celles qui sont le plus lues, y compris derrière un paywall.

« Les robots font des choses en quelques nanosecondes là où il faudrait parfois des années à un journaliste. »

Tous les articles produits par des machines sont clairement identifiés comme tels.

La qualité et la quantité des articles s’en trouvent améliorées, assure Govik.

Des journalistes heureux de travailler avec des robots

« Jusqu’ici nous pensions que les journalistes, traditionnellement conservateurs, détestaient les robots et les jugeaient non fiables. En fait, ce n’est pas vrai », a commenté sur l’estrade la journaliste finlandaise Hanna Tuulonen, chercheuse à l’université d’Helsinki sur l’automatisation de l’information. « En deux semaines, leurs a priori sont tombés. »

Ce n’est donc pas : les journalistes contre les robots, mais : les journalistes avec les robots !

« Certains les considèrent même comme des collègues et leur donnent des images et des prénoms », raconte Govik. « Les avantages l’ont largement emporté sur les craintes qu’ils pouvaient avoir. »

Et les lecteurs n’y voient que du feu !

 Une étude menée auprès de l’audience a indiqué, selon Govik, que la plupart des lecteurs (plus des deux tiers) ne remarquaient pas que les auteurs étaient des robots. Même si c’était écrit noir sur blanc !

Quelques critiques toutefois : les articles sont moins bien écrits.

Tout de même !

Un premier bilan :

 De nouvelles pistes tirées de cette expérience, selon MittMedia :

1- Vers plus de personnalisation :

La plus grande personnalisation des contenus d’infos souhaitée par les lecteurs va accroître mécaniquement le recours aux robots.

Et si de mauvais robots ne remplaceront jamais la sérendipité – l’heureux hasard des rencontres avec des contenus inattendus, proposés par une rédaction –, les journalistes ne devront jamais oublier de rester pertinents pour répondre aux besoins de la société.

2- Recours aux journalistes-citoyens en complément des robots-journalistes

Non seulement le groupe de presse suédois utilise des robots pour écrire les articles, mais il demande aussi au public de participer. Le journaliste éditant le tout. C’est le cas notamment pour certaines rencontres sportives où une citation et une photo sont demandées (et obtenues) auprès des coaches des équipes pour améliorer le papier.

3- Vers des narrations plus dynamiques

Il est temps, juge MittMedia, d’enrichir la forme des articles qui est restée inchangée depuis des siècles pour offrir au public des contenus plus en phase avec ses nouveaux usages. Le recours aux données et métadonnées sera renforcé pour composer les nouveaux formats d’infos.

Des extraits de conversations de bots pourront ainsi être ajoutés à des articles écrits par des journalistes.

4 – Un nouveau rôle pour les journalistes ?

Que se passe-t-il quand certaines des missions des journalistes sont remplies par des robots qui répondent aux besoins précis du public ? Peut-être est-ce l’occasion, se demandent nos amis scandinaves, pour que la rédaction s’interroge sur son rôle dans notre nouvelle société.

5 – Ethique et écriture indemnes 

Au moins, pour l’instant, le style, la plume, la morale, l’éthique, la déontologie, restent bien du ressort des journalistes.

Conclusion

Le journaliste va continuer à accomplir les tâches à forte valeur ajoutée – écriture, style, poser les questions qui font mal –, à analyser les données, et à choisir les angles, assure Govik.

 « Le futur du journalisme sera fait de journalistes créatifs, concentrés sur leur style et leur valeur ajoutée, et travaillant avec des robots efficaces. »

Mais, ajoute-t-il,  « si un journaliste pense qu’il peut être remplacé par un robot, c’est qu’il peut l’être ! »

 

 

 

Liens vagabonds : la fin de l’âge d’or pour la pub télé ?

A RETENIR CETTE SEMAINE

Après NBCUniversal, au tour de Fox de réduire la pression publicitaire à la TV. De plus en plus de médias américains ont recours aux plateformes numériques afin de libérer leur public de cette contrainte et ainsi consolider leurs audiences TV.

En France, Canal + va rétablir le signal de TF1 pour tous ses abonnés afin qu’ils puissent regarder les Enfoirés. Une trêve, le temps d’une soirée, mais rien n’indique que la hache de guerre ne sera pas déterrée dans la foulée. De l’autre côté de la frontière, les Suisses ont refusé de se priver de service public, la jeunesse helvétique a elle aussi massivement soutenu le maintien de la redevance.

La FrenchTech a un nouveau champion, l’entreprise IA Syllabs est parvenue à lever 2 millions d’euros pour déployer ses robots rédacteurs sur de nouveaux marchés.

Côté plateformes, Snap se sépare d’une centaine d’ingénieurs pour faire face à la dette accumulée ces dernières années. Google ambitionne de rendre le web aussi rapide qu’AMP, mais risque de se heurter à la difficulté d’imposer de nouveaux standards. En attendant, l’anti-trust français s’intéresse de près à ce géant du web ainsi qu’à Facebook après avoir recueilli les préoccupations des acteurs de la publicité en ligne.

3 CHIFFRES

25% – Un quart des Français sont abonnés à un service SVOD (+13% par rapport à 2017)

68% – La part des millenials qui déclarent que le mobile est l’appareil le plus important pour accéder à internet

36% – La part d’européens âgés de 21 à 34 ans ayant regardé Netflix au cours du mois (77% en Américaine Latine, 82% en Amérique du Nord)

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Liens vagabonds : concentration et bataille des géants – le marché TV toujours secoué

A RETENIR CETTE SEMAINE

Netflix fait encore parler de lui cette semaine : après avoir annoncé la sortie de 700 (!) nouveaux contenus en 2018, la plateforme s’offre un nouveau point d’entrée en Europe grâce à un partenariat inédit avec SkySky qui fait l’objet de toutes les spéculations aussi ces derniers jours en se retrouvant au cœur d’une bataille de géants entre Disney (propriété de Murdoch), qui a déjà affiché ses velléités de rachat, et Comcast, qui vient le défier avec une autre offre. Pendant ce temps, NBCUniversal réduit la pression publicitaire sur ses programmes.

Ça bouge aussi pour les plateformes, chahutées de tous les côtés : l’Europe leur donne une heure pour retirer les contenus illégaux, tandis que les médias organisent la riposte contre Facebook suite à la baisse de leur reach. En France, Canal+ attaque TF1 en justice et cesse la diffusion de ses chaînes. Mais la chaîne cryptée a d’autres raisons de se réjouir, comme l’annonce d’un projet de nouvelle chronologie des médias bien peu disruptive, taillée pour Canal et dont Netflix et Amazon sont exclus.

En France, toujours Trump a fait des émules : les responsables de trois des quatre principaux partis politiques nationaux ont déclaré la guerre aux médias

3 CHIFFRES

55%malgré son mauvais accueil, la nouvelle interface Snapchat a enregistré une hausse de 55% de téléchargements aux US dans la semaine qui a suivi son lancement

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250 millionsle nombre de foyers abonnés à un service SVOD à travers le monde

71 millionsle nombre d’abonnés payants à Spotify, sur un total de 159 millions d’utilisateurs

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Barcelone : et si les données étaient un bien commun ? Au moins, en partie !

Le Congrès Mondial des mobiles 2018 ? Tout le monde a parlé 5G et intelligence artificielle (IA) cette semaine à Barcelone. Mais c’était déjà le cas l’an dernier. Et ces technologies arrivent, ou sont déjà là !

Peu de nouveautés donc (hormis le dernier smart phone de Samsung, proche du précédent, et plus de réalité augmentée), mais beaucoup de discussions, d’interrogations, d’exhortations autour de l’utilisation, d’un partage, voire d’une mise à disposition des montagnes de données que possèdent à la fois les telcos et les géants du web.

Pas d’angélisme ici : les deux secteurs entendent bien connecter les 40% de la population mondiale qui ne le sont pas encore. Mais Etats, gouvernements, organisations internationales savent que ce mouvement ne fera que renforcer leur position dominante dans l’appropriation des données, le nouvel avantage compétitif du siècle, la nouvelle monnaie, le carburant de l’IA.

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Si donc étaient publiquement encouragés à Barcelone, des coopérations et des partenariats, voire même des protocoles communs entre administrations et secteurs privés (notamment car personne ne peut seul développer la 5G), la coercition n’était pas non plus exclue en coulisses.

Certains Etats européens, dont la France, qui promeuvent pour eux-mêmes l’open data, examinent la possibilité d’exiger, notamment des GAFA, un accès à des bassins de données jugées d’intérêt général, notamment pour le secteur de la santé, des transports, de l’environnement, …

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Des administrations qui commencent aussi à réaliser que seuls les telcos et leurs infrastructures (colonnes vertébrales et voies de l’économie numérique) seront en mesure — un jour peut-être– d’être en Europe des contre poids aux géants de la Silicon Valley ou de Chine.

Ils en sont toutefois loin ! Et le pdg du britannique Vodafone, 3ème opérateur mobile mondial, inquiet de la domination des Gafa, paraissait un peu naïf dans sa quête pour une plateforme d’échanges de données entre l’Amérique, l’Europe et l’Asie. A moins qu’il ne soit en avance ! « Les gens ne voient pas assez le bien commun que la société dans son ensemble est en train de produire ».

 Make Tech Human Again !

En tous cas, jamais comme cette année n’ont été mis en avant les notions de bien commun, de bien public, d’intérêt général, de réduction des inégalités numériques, de responsabilités sociétales. Jamais les 17 objectifs de développement durables de l’ONU, les fameux « SDG », n’ont été ainsi affichés et surtout revendiqués.

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« Nous avons l’opportunité, je dirai même l’obligation, d’utiliser nos réseaux mobiles et nos services pour atteindre les buts des SDG », a assuré Mats Granryd, le directeur général de la GSMA qui fédère les telcos mondiaux.

Le Président de la Banque Mondiale a, pour la première fois, fait le déplacement. Comme la présidente de la Fondation de l’ONU, ou la directrice du Programme Alimentaire Mondial.

Tous ont exhorté les telcos et les GAFA, non pas à la charité, mais à prendre leur responsabilité pour participer au bien commun, à partager leur expertise et à les aider en matière de lobbying pour contribuer aux changements souhaités. Et le cas échéant à rendre accessibles un certain nombre de données.

Dans les cas actuels les plus difficiles (désastres, camps de réfugiés par exemple), à trouver les gens, à amener de la connectivité et à leur donner une voix. Et dans l’avenir, à voir comment trouver ensemble des solutions à l’essor de l’automatisation.

« Plus de 80% des emplois textiles sont menacés par les robots », a averti Jim Yong Kim. « C’est une bombe à retardement social avec des risques de violences, d’extrémismes et de migrations ».

Data for Good

Des initiatives « Big Data for Social Good” et « Big Data for IoT » (extrême pauvreté, santé, environnement, transport, énergie…) ont été amplifiées ou lancées à Barcelone.

Les opérateurs scandinaves ont comme d’habitude pris de l’avance à commencer par le norvégien Telenor qui met en place de vastes programmes d’identité numérique au Pakistan, Bangladesh et Birmanie. L’idée est d’accroître l’inclusion numérique des populations, de favoriser la détection d’épidémies par des données anonymisées et bien sûr à terme d’encourager des systèmes de paiements. « C’est donc aussi un bon business » assure le PDG, Sigve Brekke.


Le suédois Telia rappelle que pour attirer les talents parmi les millenials aujourd’hui il faut donner du sens social la mission de l’entreprise. Au besoin en changeant sa culture. Aujourd’hui, c’est la clé du succès, assure sa DG. Bien au-delà du simple numérique.

Le pdg de Telefonica a donc réclamé « une transformation numérique plus humaine », « des valeurs à écrire autour des données, de la protection de la vie privée, de l’éthique des robots ».

Le japonais NTT DoCoMo a proné une « stratégie de co-création » avec ses partenaires et ses clients et les opérateurs Chinois ont appelé – plus vaguement– à une conversation mondiale sur ces sujets.

5G et IA, catalyseurs de coopération

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La 5G est donc peut être la bonne opportunité de bâtir de nouvelles alliances avec du sens, estiment de nombreux opérateurs. Une 5G avec son potentiel d’hyper-connectivité dopée à l’intelligence artificielle, permettant des prises de décisions plus rapides, la résolution de problèmes inédits et leurs anticipations, des expériences nouvelles contextualisées et personnalisées.

Mais attention, a prévenu Paula Boddington, philosophe du département informatique d’Oxford, ‘l’IA est aussi un disrupteur de responsabilité ». « Qui sera responsable quand l’ordinateur aura dit non ? « 

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« Ce ne sont pas les technologies qui changent le monde, ce sont les humains », avait pourtant lancé Samsung à l’ouverture du Congrès.

Nous n’en sommes qu’au début ! A suivre donc. De près !

 

 

 

 

 

Liens vagabonds : Google, Facebook, Twitter hélas toujours bien trop lents sur les fake news

A RETENIR CETTE SEMAINE

Après l’effroi provoqué par la fusillade de Parkland en Floride, les plateformes sont à nouveau mises en cause pour avoir propagé des fake news. Facebook et YouTube ont mis en avant une vidéo qui s’est avérée être un contenu complotiste. Cette semaine, le New York Times nous emmène dans les coulisses de la fabrication de cette vidéo. Après cette énième fake news, une question est sur toutes les lèvres : pourquoi tout le monde voit les fake news et pas les géants de la tech ?Incroyable de les voir toujours en retard d’un coup et incapable de faire le ménage.

L’autre grande question à l’ère de l’immédiateté et de l’hyper-connexion, c’est celle ci : est-il possible de réguler le marché de l’info instantanée ? Personne n’a la réponse mais une chose est sûre : Facebook n’est pas prêt de changer, car c’est son métier de nous rendre accros.

A retenir aussi cette semaine : Fox News lance un service de streaming, Fox Nation. Pendant ce temps, tous les regards se tournent vers Spotify, que l’on soupçonne de vouloir lui aussi lancer son enceinte.

3 CHIFFRES

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Liens vagabonds : nouvel adblocker dans Chrome – peut-on faire confiance à Google ?

A RETENIR CETTE SEMAINE

Google a officiellement lancé l’offensive cette semaine contre les publicités intempestives avec la mise en service d’un adblocker intégré dans Chrome. Les sites ont 30 jours pour se mettre en conformité avec les critères énoncés par le moteur de recherche. Yandex avait déjà fait de même en Russie début février. Comment ce nouvel adblocker a déjà changé Internet, avant même sa mise en service. Google, juge et partie dans cette affaire, va-t-il aussi bloquer ses propres pubs ?

Côté plateformes, alors que Facebook se désengage de l’info, Twitter prend le chemin inverse et montre des images live en cas de breaking news à côté du fil d’actualité. Aux US, les éditeurs commencent à parler de réguler Facebook et même BuzzFeed demande un partage des revenus. Pendant ce temps, Bill Gates prévient les géants de tech de ne pas défier les gouvernements

C’est une bonne semaine pour Amazon qui vient d’annoncer que sa plateforme Twitch a désormais plus d’audience que CNN. Quelques autres chiffres : Sky et BT sécurisent les droits du foot anglais pour 5 milliards €. Et en France, Canal+ a encore perdu 304.000 abonnés l’an dernier après plus de 500.000 l’année précédente.

3 CHIFFRES

J.O.

FAKE NEWS / POST TRUTH

“MUST READ”

A VOIR

La cérémonie d’ouverture des JO de Pyeongchang illuminée par l’essaim de drones d’Intel :

NEUTRALITE DU NET

SURVEILLANCE / CONFIANCE / WINNER TAKES ALL

CR-Electronics-Hero-Best-Ad-Blockers-02-18

DISRUPTION, REVOLUTION, DISLOCATION

 

NOUVEAUX USAGES ET COMPORTEMENTS

MOBILITES / LIVE

Capture d’écran 2018-02-16 à 17.30.03

360° / REALITE VIRTUELLE / REALITE AUGMENTEE

BOTS, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, AUTOMATISATION, BIG DATA, MACHINE LEARNING

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RESEAUX SOCIAUX, PLATEFORMES

VIDEO / SMART TV / STREAMERS / MULTI-ECRANS

NETFLIX

HOLLYWOOD

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